mardi 29 avril 2008

Tant vont les cruches....


Tant va la cruche puiser de nouveaux mots qu'à la fin elle se brise...

ou

Quand l'incommensurabilité de la bêtise fait trait d'union entre présidente de région Charente Poitou et députée Girondine.

C'est accidentellement qu'il m'a été donné droit de parcourir les pages du blog de Michelle Delaunay, députée socialiste de la Gironde.
Je dis bien accidentellement, parce qu'habituellement, Michelle garde son blog, comme les chinois le font de la frontière tibétaine.
Il arrive parfois que les visites soient autorisées, mais à la condition de ne rien dire, rien commenter, de n'y dénoncer aucun des mensonges véhiculé par la propagande.

Ceux qui voudraient vérifier, peuvent parcourir les messages datant de la dernière élection municipale, pour constater que ne subsistent que les messages de la police du parti, sans grand souci de cohérence, la plupart faisant écho plus que réponse, aux messages disparus dans les cachots socialistes.

C'est donc en visitant ce blog "la voix de son maitre" que l'on trouve Michelle, frustrée de n'avoir pas été invitée à la dernière fête césairienne (où la belle et la bête ont tant rigolés) se faire lexicologue, revendiquant son droit d'inventaire des mots en -itude.

Citation :

"Césaire encore. Son apport le plus décisif dans la langue sera sans doute ce suffixe, magnifiquement illustré dans "négritude". Non, que cet -itude n'existait pas, mais il n'était jusqu'alors pas accessible aux sens (ceux qui perçoivent la langue juste en reniflant), non plus qu'au sens commun.

- itude est en effet magnifique : à la fois la gloire et le poids d'une condition. On a eu tort de se gausser, parmi les visages pâles de la politique, du "bravitude" de Ségolène. Je ne sais si elle l'a fait exprès. Mais quelle justesse que ce "bravitude" ! Ceux que, depuis leur jeune âge, on taxe de "courageux" ou de "braves", et qui en sont à la fois fiers et en ont, dans le même temps, plein le dos, comprennent au premier battement de sourcil , la plén-itude de ce mot. C'est tellement fatiguant d'être brave ou courageux à plein temps !

- itude est une dimension nouvelle à un état. Prenons un exemple (au hasard..) : il y a la féminité, le féminisme (la même chose, revendiquée politiquement) ; j'ai essayé d'inventer la féminiCité (la place des femmes dans la Cité, l'équivalent public de la féminité qui appartient au monde privé), mais je revendique aussi la féminitude, c'est à dire l'un et l'autre, avec le droit de s'en enorgueillir et, en même temps, d'avoir envie de le déposer comme un paquet en rentrant à la maison.

Bon, d'accord, la masculinitude, ça existe aussi. Mais reconnaissons que ce n'est pas à moi de la défendre."


Michelle devenue linguiste, nous apprend que Césaire serait l'inventeur du seul suffixe, -itude.
Qu'elle soit aussi ignorante que l'ensemble de la presse
en découvrant soudainement la négritude,
passe, mais le plus fort est, la récupération (à l'image de tous les brocanteurs Bobos qui étaient aux obsèques en opération "récup") du suffixe, pour nous servir sur un plateau la madone poitevine, comme inventrice géniale de bravitude.

Michelle ne voulant pas être de reste, dans ce grand parti de brocanteurs-récupérateurs-inventeurs, décide aussi d'inventer, et pour elle ce sera la féminitude, après avoir hésité avec féminicité, mais son modèle se serait alors vu dans l'obligation de créer la bravicité.

D'après Maurice Druon : Cette « bravitude » n’a donc rien qui doive nous surprendre. Elle nous conduit à la « nullitude ».
J'ai trop de respect pour La Femme, pour ne pas espérer qu'il en soit de même de la feminitude ?


Cela dit, partir d'Aimé Césaire, pour en arriver à tant de platitude, nous assure d'une chose : "Si les cruches se cognent, il n'y aura aucune incertitude, nous pourrons entendre la pleinitude d'un son creux en solitude.


lundi 28 avril 2008

Lire, lire, lire = des lire(s)

Lire, lire, lire : des lire(s)


Suite à l'important courrier reçu consécutivement à la naissance de ce Blog, l'auteur se trouvant dans l'impossibilité de répondre à tous les lecteurs individuellement, s'est réuni en comité de rédaction, au cours duquel une solution a été trouvée.


Il faut faire diminuer le nombre des lecteurs.


Cependant, cela ne peut se faire que dans le respect de loi du 70 février, qui dans ce cas de figure oblige à afficher préalablement quelques messages d'avertissements.


Il est impératif de tenir les enfant éloignés, avant de commencer la lecture des lignes qui vont suivre, débranchez votre webcam et enterrez la entre deux séquoias sur votre balcon, fermez portes et volets, isolez vous de préférence sur un siège percé.
Ne cherchez pas non plus à connaître le nom du premier magistrat d'une commune Champenoise qui a participé à ce délire, je ne dirai rien même si on ne me torture pas.



A partir d'ici, Google, la Blogosphère, Galeric déclinons toutes responsabilités dans le cas où malgré nos avertissements vous auriez décidé de poursuivre votre lecture.

Adieu à ceux que nous ne reverrons plus.

c'est parti :



Enfin presque, il faut encore signaler que toutes ressemblances etc... vous connaissez la suite.
Tous les noms cités ci après, ci-avant, sont la propriété de leurs propriétaires etc...

Hop c'est parti :



Pour permettre d'éliminer une bonne partie des lecteurs de ces pages, vous devez envoyer simplement ce message à au moins 5 millions de personnes de votre entourage...

Cette chaîne a été commencée en 1625 avant J.C. (Jacques Chirac) par un moine moldave passionne d'informatique de la paroisse de St-Poal-de-Martres au Portugal dans le but de sauver Thérèse, une petite fille (Ariègoise ?) gravement malade.


Aujourd'hui cette petite fille a 378 ans et elle est atteinte d'une dysplasie mammaire du testicule droit et d'une fièvre affreuse de la glande thyroïde contractée lors d'une agression par un cerf en période de brame en foret de Rambouillet a proximité d'une marre souillée par des déchets radioactifs malencontreusement tombés d'un avion furtif... De plus, lors d'un safari en Afrique du Sud, organisé par Anciennes Frontières, elle s'est fait bouffer un genou et une boucle d'oreille par un panda Himalayen en visitant le zoo de Johannesburg.



Alors, s'il vous plaît, pour elle, ne brisez pas cette chaîne ! Vous êtes son seul espoir de guérison et en plus, cela vous portera chance. Comme par exemple a ce jeune Irlandais qui, en 1912, fit suivre ce message par SMS.
Dans la semaine, il se vit offrir une place pour une croisière inaugurale sur un superbe transatlantique britannique le "P'tit Annick". Lors de ce voyage il découvrit les frissons de l'amour et les bienfaits de la natation en eau tempérée.



Ne gardez surtout pas ce message dans votre ordinateur plus de 16 minutes sans quoi la malédiction s'acharnera sur vous jusqu'au retour des bernaches* a cou roux à Kourou.


il y a un peu plus de 2000 ans, un homme reçut ce message sur son ordinateur portable. Comme sa batterie était vide et qu'il ne pouvait pas la recharger vu qu'il n'y avait pas encore d'électricité a cette époque, il fut crucifié avec des clous rouillés, et comme si cela ne suffisait pas, on lui mit sur la tête une couronne de piquants qui font mal. Ca fait tout de même réfléchir, alors n'hésitez plus !
Faites suivre ce message à tous vos amis. Cela leur portera chance, a vie.


Cela fait, nombreux seront ceux qui vous demanderont à en savoir plus sur nos Bernaches.

* Les Bernaches a cou roux :
- après vérification auprès de l’institut, nous pouvons assurer que toutes nos Bernaches à cou roux sont certifiées ISO 9012, et donc exemptes de tous risques de contamination gris pale. Cependant, ce n'est pas le cas des Bernaches à cou vert pour lesquelles nous vous recommandons de rester couvert malgré votre courroux.


Nous vous demandons la plus grande prudence (qui était, pour la petite histoire, la sœur de la grande Clémence, la propre femme de Dieu), en effet, mais je ne voudrais pas ennuyer nos chers lecteurs, ne dit-on pas le bon Dieu dans sa grande Clémence.
Donc, vous suivez ! Prudence était bien la belle-sœur de Dieu, comme l'a affirmé Saint Zano dans son traité sur les guerres moldavo-berrichones du 11ème siècle après JC (qui était le neveu de Prudence, il ne faudrait pas l'oublier... )
mais revenons en à nos bernaches ...



La grande prudence, disais-je, à propos des cous verts.

Le but n'étant pas de provoquer le courroux des cous verts, parce que : un cou roux …découvert, bonjour les emmerdes.


En passant une autre question, trop foncée, mérite d'être éclaircie :

  • Est-ce que tous les cous sont verts?
    Non a-t-il été répondu, les cous peuvent être, roux (voir plus haut),parfois bas,
    et quand les cous sont roux : cou-cou!!
    Indépendamment, (s'il dépend damant, il libère le cou, parce que s'il dépend d'amants, ce n'est pas à son cou qu'elle se pend) les cous verts peuvent être sains et les cous sains verts, c'est très joli, surtout avec du jaune ou du rose parfois.


    Vous verrez encore, des mains poser des questions dans l'assistance publique.

  • Il vous faudra donc faire appel au professeur Halod Javel, afin d'apporter les réponses claires ( vert pâle, par exemple) dont lui seul à le secret.


    Comme suite à l’appel du pied, de ces mains interrogatives dans l’assistance publique, Halod Javel, s'empressera d'obéir au doigt et à l’œil, en apportant les réponses claires aux questions de mains, dès aujourd’hui.



  • Tout d’abord, récapitulation de la saga pour ceux du fond qui comme d’habitude ne suivent pas, occupés qu’ils sont, à regarder voler les bernaches à cou roux au dessus des nids de coucou, en poussant leur célèbre cri : cou courroux coucou.

    Remettons donc le couvert, et puisqu’il faut tout vous dire, Prudence, sœur de Clémence épouse de dieu, tante de JC, était aussi mère de Sureté et donc grand mère d’Épingle, tout le monde connaît l’Épingle de Sureté.

    Prudence étant donc mère de Sureté nous ne pouvons qu’être attentif au problème posé par nos bernaches. Il va de soi que l’attentif n’est pas toujours coiffeur dans l’attente du client et encore moins dans la tente du même client, même si parfois on peut le trouver dans la tante de JC, Prudence!

    La boucle est bouclée, le coiffeur est satisfait.



    Voilà donc venu le moment de s'étendre, si c'est tendre, sur les cous sains verts. Étendons-nous donc, en veillant à ne point nous répandre, sauf si ces cous verts de Condom (six noms) ont l’aval tout chaud.


    Le mode de vie des cous sains verts ne cesse d’étonner les chercheurs. Un saint et mille lions, les ont observées en étudiant les canes souffrant de flatulences chroniques que l'on désigne donc du nom de Cane à Pets, et c’est donc sur ces Canes à Pets que l'on découvre ces bernaches particulières dites : à cous sains verts. On en est sur maintenant, les cous sains verts ne se trouvent que sur les canes à pets.


    Ce point très important de l’histoire de l’humanité, qui soit dit en passant est quand même un bon journal, étant maintenant éclairci, Halod Javel, peut regagner son Berlingot de six troènes.


Les claviers devenant fous, Il est dans l' intérêt de toute la blogosphère de mettre un terme aux attentes de cet espace avec le mot fin.

Dans ce cas, un seul remède et il faut le dire vite,

L’espace attend, faire reset.


vendredi 25 avril 2008

Proust

Je cherche

à savoir ce qu'est devenu le tas de laine
de Proust.


Le monde entier parle
de l'amas de laine de Proust!


Je n'ai encore trouvé personne qui l'ait vu.....



lundi 21 avril 2008

Obsèques nationales d’Aimé Césaire

Obsèques nationales d’Aimé Césaire, une ‘opération récupération’

Ils sont venus, ils sont tous là !
C'est par ces mots que débute l'excellent article de Pakool sur son blog Pasidupes .

Je ne répéterai donc pas ce que Pakool à si bien écrit, dans l'ensemble de son article, et il ne sera ici question que d'enfoncer le clou dans les papiers de la presse inculte.

Cette presse qui vient de découvrir le concept de la négritude en l'attribuant à Aimé Cesaire, rejoint donc la fière brochette politique qui se pressait à ses obsèques, dans un bel élan de repentance coloniale.

Dans cet élan, l'utilisation première du terme négritude est attribuée à Aimé Cesaire, par cette presse qui doit prendre ses sources chez Wikipédia, mais en ne faisant qu'une lecture en diagonale, puisque dans cet article est évoqué un nom oublié de tous, René Maran, et que Léopold-Sédar Senghor (a qui on attribue le concept ) en a lui-même fait le « précurseur de la négritude ».

René Maran né en 1887, la même année que Saint John Perse, est le premier Goncourt "noir", grâce à son roman Batouala, véritable roman nègre en 1921.

Presse inculte, aujourd'hui, alors qu'en 1960, année de la mort de René Maran, nombreux sont les journaux à parler de lui ou à lui rendre hommage :
France Soir, Le Figaro, Le Monde, l’Aurore, le Sud-Ouest Régional, les Nouvelles littéraires, La Vie de Bordeaux, le Soir de Bruxelles, Paris-Dakar etc...

Pourquoi cet oubli aujourd'hui ?

Parce que parler de René Maran aurait risqué de ringardiser l'opération de récupération repentante ?

Certainement! Parce qu'à lire la préface de Batouala tout était déjà dit en 1921 :

"Civilisation, civilisation, orgueil des Européens, et leur charnier d’innocents (...) Tu bâtis ton orgueil sur des cadavres (...) Tu es la force qui prime le droit (...) Mon livre n’est pas de polémique. Il vient, par hasard, à son heure. La question "nègre" est actuelle. Mais qui a voulu qu’il en fût ainsi ? Mais les Américains. Mais les campagnes des journaux d’outre-Rhin (...) Mes frères en esprit, écrivains de France (...) Que votre voix s’élève ! Il faut que vous aidiez ceux qui disent les choses telles qu’elles sont, non pas telles qu’on voudrait qu’elles fussent. Et plus tard, lorsqu’on aura nettoyé les suburres coloniales, je vous peindrai quelques-uns de ces types que j’ai déjà croqués, mais que je conserve, un temps encore, en mes cahiers. Je vous dirai qu’en certaines régions, de malheureux nègres ont été obligés de vendre leurs femmes à un prix variant de vingt-cinq à soixante-quinze francs pièce pour payer leur impôt de capitation. Je vous dirai...Mais, alors, je parlerai en mon nom et non pas au nom d’un autre ; ce seront mes idées que j’exposerai et non pas celles d’un autre.
Et, d’avance, des Européens que je viserai, je les sais si lâches que je suis sûr que pas un n’osera me donner le plus léger démenti. Car, la large vie coloniale, si l’on pouvait savoir de quelle quotidienne bassesse elle est faite, on en parlerait moins, on n’en parlerait plus. Elle avilit peu à peu. Rares sont, même parmi les fonctionnaires, les coloniaux qui cultivent leur esprit. Ils n’ont pas la force de résister à l’ambiance. On s’habitue à l’alcool. Avant la guerre, nombreux étaient les Européens capables d’assécher à eux seuls plus de quinze litres de pernod, en l’espace de trente jours. Depuis, hélas ! j’en ai connu un qui a battu tous les records. Quatre-vingts bouteilles de whisky de traite, voilà ce qu’il a pu boire en un mois.

Ces excès et d’autres, ignobles, conduisent ceux qui y excellent à la veulerie la plus abjecte. Cette abjection ne peut qu’inquiéter de la part de ceux qui ont charge de représenter la France. Ce sont eux qui assument la responsabilité des maux dont souffrent, à l’heure actuelle, certaines parties du pays des noirs. C’est que, pour avancer en grade, il fallait qu’ils n’eussent "pas d’histoires". Hantés de cette idée, ils ont abdiqué toute fierté, ils ont hésité, temporisé, menti et délayé leurs mensonges. Ils n’ont pas voulu voir. Ils n’ont rien voulu entendre. Ils n’ont pas eu le courage de parler. Et à leur anémie intellectuelle l’asthénie morale s’ajoutant, sans un remords, ils ont trompé leur pays.


C’est à redresser tout ce que l’administration désigne sous l’euphémisme d’"errements" que je vous convie. La lutte sera serrée. Vous allez affronter des négriers."

Certainement aussi, parce que René Maran était un homme, un homme comme tous les autres, qui n'était pas "tout blanc", ni "tout noir" et que la presse aujourd'hui refuse d'expliquer cette complexité de l'être.

René Maran est un homme que l'on ne peut ranger dans une seule case, voici ce qu'il disait de lui même :

"Je suis un écrivain qui a réussi, chose rare, à demeurer, toute sa vie, et en toute occasion, un homme. Et il se fait que, par-dessus le marché, cet homme est de couleur, et qu’il a servi, sa vie durant, et de son mieux, par ses écrits, malgré certaines apparences, la belle cause de la fraternisation raciale et celle des rapprochements sociaux."

Cette belle cause n'est pas inscrite à la page "actualité" de notre presse, pas plus qu'à celle de la belle brochette politique présente aux obsèques d'Aimé Cesaire, Ils sont venus, ils étaient tous là pour une opération de récupération de popularité, mais pour la brochette, on peut encore imaginer que cela fait partie de leur métier.




mercredi 16 avril 2008

Un Blog de plus !... Mais pourquoi ?

Bonjour,

Voilà, c'est parti.

Depuis bien longtemps, à force d'écumer tout ce qui s'écrit sur le net, je me disais qu'il me faudrait aussi m'y mettre.

Mais comment commencer ?

Dire, bonjour me semble évident, indispensable même, ne serait-ce que pour éviter d'avoir à le redire à chaque message, si d'aventure, d'autres messages suivaient celui-ci.

C'est là une première réponse à la question posée dans le titre, mais comme un autre au moins l'a dit avant vous, c'est un peu court.

Pour ceux qui me connaissent déjà, je suis sur qu'ils ont une petite idée de ce qui va venir garnir les pages encore vierges.

L'heure est tardive, et je ne vais pas tout dire ce soir, à chaque jour suffit sa peine.

Je laisse donc la place aux commentaires, où j'en suis certain, vous ne manquerez pas de faire vos pronostics sur ce que je vous réserve. Je ne doute pas un seul instant, du fait que ces commentaires seront évidement bien plus intéressant a lire que ma misérable prose.

A très bientôt, et merci de votre visite.